lundi 26 septembre 2011

Compte Rendu du rassemblement 2011 à Egletons

Lundi 20 Juin : Accueil des amicalistes à Egletons, Village Hôtel du Lac
Notre Marie-Claude locale, organisatrice de cette édition 2011, ainsi que Guy Bordas son compagnon sont ravis de nous accueillir au Pays de la châtaigne.

A l'heure du pot d'accueil, la quasi-totalité des participants a rallié Egletons petite ville de Corrèze de 5000 habitants située au Sud-Est du plateau de Millevaches, entre Tulle et Ussel. Voir ci-joint une vue aérienne de notre lieu d'hébergement en bordure du Lac du Deiro.
Marie-Claude et Roger retardés par un problème de voiture entre Châteauroux et Limoges arrivent un peu à la bourre en compagnie de Josiane et de Christiane. Mais rien de dramatique heureusement.

Une dizaine de photos prises avant ou après le souper illustrent les retrouvailles des amicalistes présents à ce rassemblement.

Peu après le dîner la plupart des participants regagnent les chambres réparties dans différents bungalows disséminés en partie haute du parc de l'établissement, tandis que les plus vaillants d'entre nous jouent les prolongations à la soirée Karaoké.

Mardi 21 Juin : Journée dans le Périgord
Après un parcours d'environ 140 Km en grande partie sur autoroute nous arrivons à Domme, ville située en Dordogne à une trentaine de kilomètres au Sud - Sud-Ouest de Brive-la-Gaillarde. Le châtaigner de la Corrèze cède ici la place au noyer. N'oublions pas que le département de la Dordogne est le premier producteur de noix en France.

Arrivés au parking situé en contrebas de la bastide, nous abandonnons provisoirement notre autobus pour sauter dans le "Domme Express", petit train jaune et rouge, qui quelques minutes plus tard, franchit les remparts par la Porte des Tours et nous achemine Place de la Halle, point culminant de cette ancienne place forte perchée à environ 200 mètres d'altitude sur une falaise en bordure de la Dordogne.

Une superbe Halle, reconstruite en 1879, donne accès à des grottes à concrétion dont la visite n'est pas prévue à notre programme.

Nous sommes bientôt rejoints par un guide de l'office du tourisme de la cité médiévale qui nous décrit le mode de vie autrefois dans cette Bastide Royale fondée en 1281 par Philippe le Hardi au cours de la croisade contre les Albigeois. Le très bel Hôtel du Gouverneur qui s'offre ici à nos yeux abrite aujourd'hui la Mairie et l'Office du Tourisme.

Après une courte halte devant le clocher-mur qui constitue la façade de l'église, nous arrivons au Belvédère de la Barre, extrêmité du piton rocheux qui domine la vallée de la Dordogne. Le panorama est exceptionnel ! C'est dans cette immense vallée que les nombreux paysans, attirés autrefois grâce aux privilèges accordés par le Roi aux nouveaux habitants de la Bastide (exemption d'impôts, de service militaire, droit à l'héritage, etc...), partaient le matin pour la journée, avec tout leur matériel, pour cultiver les céréales, légumes, vergers et vignobles dont dépendait la survie dans la cité.

De retour Place de la Halle, nous admirons de superbes maisons médiévales, passons devant la rue qui descend vers la Porte Delbos que l'on aperçoit tout en bas, et obliquons en direction de la place de la Rode, où l'on pratiquait le "supplice de la roue". Nous marquons un temps d'arrêt devant l'imposante maison du batteur de monnaie du Roi Philippe III le Hardi.

Au carrefour suivant, nous apercevons tout en bas la Porte de la Combe, troisième possibilité d'accès à la ville fortifiée.

Nous arrivons ensuite à la Porte des Tours par laquelle nous avions franchi les remparts voici un peu plus d'une heure à bord du "Domme Express". Nous contemplons depuis l'extérieur les imposantes tours disposées de part et d'autre de cette porte principale qui servaient autrefois de prison.

Nous rentrons de nouveau dans la bastide, passons devant la maison habitée par l'écrivain romancier Eugène Leroy vers la fin du XIXème siècle et remontons ensuite une rue en escaliers pour arriver devant une vieille église à clocher-mur qui abrita dans le passé l'Hôtel de Ville.

De retour Place de la Halle, nous avons juste le temps d'acheter quelques souvenirs et cartes postales, avant que le "Domme Express" se présente pour nous reconduire jusqu'à notre autobus.

Il est en effet grand temps de se diriger vers le restaurant "Les Prés Gaillardou", situé à quelques encâblures en direction de La Roque Gageac, où nous attend un bon repas périgourdin.

En quittant le restaurant, Claudine distribue à chacune des amicalistes un superbe chapeau multicolore sorti de son imagination et fabriqué par ses mains de fée...comme d'habitude !
Notre ami Jean a d'ailleurs tenu à tester l'un de ces superbes couvre-chefs. A s'y méprendre, on aurait cru voir le Roi Soleil !

Nous filons maintenant en autobus vers le port de La Roque Gageac pour effectuer une promenade en gabare sur la Dordogne.

C'est à bord d'une des deux "Gabares Norbert", répliques modernisées des gabares des XVIIIème et XIXème siècles, bâteau traditionnel à fond plat, que nous embarquons pour une ballade de 55 minutes aller-retour sur un fleuve plutôt tranquille en cette période de sècheresse que subit cette année notre pays.

Nous descendons le courant, tandis que la guide locale nous commente le site. Au-dessus des superbes maisons de style du Périgord Noir disposées en enfilade au pied de la falaise à peine distante de 200 à 300 mètres, nous apercevons plusieurs entrées de cavernes troglodytiques qui attestent la présence en ces lieux de notre cousin Cromagnon voici plus de 30 000 ans.
L'agglomération de La Roque Gageac, l'un des plus beaux Villages de France, se termine par le château de la Malartrie, baptisé ainsi à cause des deux dernières maisons qui le précèdent et qui servaient autrefois d'hôpital pour les lépreux.

Sur notre gauche, la présence d'une forêt très dense aboutissant au lit du fleuve témoigne quant à elle de la richesse de la faune et de la flore. D'ailleurs, durant notre parcours plusieurs rapaces évoluent au-dessus de notre embarcation.

Peu avant le château de Castelnau la Chapelle qui domine son promontoire, nous faisons demi-tour. Voici encore 150 ans, les bâteliers devaient tirer leus gabares pour remonter le courant. Aujourd'hui nous ne distinguons plus le chemin de halage envahi depuis par la végétation.

Nous quittons La Roque Gageac. Durant plusieurs kilomètres notre route surplombe par endroits la Dordogne. A hauteur du Cingle de Monfort, la courbe quasi fermée que dessine le fleuve au pied du château constitue un des plus beaux meandres de la vallée.

Nous quittons bientôt le département de la Dordogne et gagnons l’autoroute qui nous ramène à Egletons.

La journée se termine par le souper au Village Hôtel du Lac, où nous assistons ensuite à une démonstration de danses locales présentées par le Groupe de Danse Folklorique d’Egletons.

Mercredi 22 juin :
Ce matin, il fait un peu frisquet, et une petite bruine fait bientôt son apparition. Mais, Marie Claude et Guy avaient flairé le coup et, en attendant le retour du soleil, nous allons passer la matinée bien à l’abri dans le Musée du Président Jacques Chirac situé à Sarran, à quelques minutes d’Egletons en voiture.

Avant de pénétrer dans le Musée, nous profitons de l’estrade offerte par l’escalier d’accès au bâtiment pour figer la photo traditionnelle du groupe, comme à l’accoutumée …

Ce Musée renferme des centaines de cadeaux somptueux, provenant des quatre coins du monde, offerts au président alors en exercice à l’occasion de ses visites à l’étranger ou lors de la réception en France de personnalités étrangères ; Une véritable « caverne d’Ali Baba ».

Dans la première salle visitée, nous sommes attirés par une « Composition aux Clous », un tableau qui n’est pas sans rappeler le célèbre « Tableau Bleu de Klein » vu à Collioure voici quelques années…

Après cette petite parenthèse, nous allons d’émerveillement en émerveillement ; Des objets en tous genres, d’une beauté et d’une richesse inestimables. A couper le souffle !
La liste serait trop longue ; Quelques photos, ci jointes, donnent un aperçu du contenu de l’édifice.

La matinée est passée très vite, et il est temps d’abandonner ces fabuleux trésors pour se rendre à Peret-Bel-Air, 10 Km au Nord d’Egletons, pour un repas et un après midi surprise à la campagne.

Durant l’apéritif Nicole procède à la remise du petit cadeau habituel à quelques nouveaux septuagénaires ; Et oui, le temps passe pour chacun d’entre nous.

Et c’est alors que nos amis Renée et Henri extraient de plusieurs cartons suffisamment de bouteilles d’un excellent breuvage , du Banyuls bien évidemment, pour que chaque foyer rapporte chez lui un souvenir de notre séjour au Pays Catalan voici quelques années. Merci Renée ! … Merci Henri ! Nous penserons à vous en le dégustant.

Nous partageons ensuite le repas surprise plutôt copieux constitué d’un assortiment de cochonnailles corréziennes, suivi du traditionnel gâteau confectionné par notre amie Claudine, le tout bien arrosé afin de mettre en jambes nos experts de la danse et, pour d’autres, de faire une bonne partie de pétanque à l’ombre des châtaigniers, tandis que les plus calmes sortent les jeux de cartes.

Jeudi 23 juin : Journée en Auvergne
Il est 9h du matin quand notre autobus prend l’autoroute en direction de Clermont-Ferrand. Nous laissons Ussel sur notre gauche, et une trentaine de Km après nous bifurquons à droite, direction Murat-le-Quaire.

Dans cette petite ville auvergnate nous sommes attendus pour la visite du Scénomusée de la Toinette, paysanne du XIX ème siècle, et de Julien son lointain descendant et notre contemporain. A l’écoute de récits émouvants, ce superbe et surprenant Scénomusée nous permet de découvrir deux siècles d’histoire de la montagne auvergnate et de la vie très rude des paysans d’autrefois. Une mise en scène hallucinante.
Dommage que les photos soient interdites !

Aujourd’hui, il ne fait pas chaud du tout, et avant d’attaquer les pentes du Sancy, il convient de prendre une réserve de calories ; C’est à l’ Estavou, restaurant du Mont-Dore, que nous faisons une halte pour un repas auvergnat ; Une salade auvergnate en entrée, suivie d’un jambon et sa truffade !

Après ce plein de calories et d’énergie, direction la station (de ski) où il est prévu de prendre le téléphérique pour accéder plus rapidement au niveau intermédiaire du Puy de Sancy, avant de poursuivre ensuite l’ascension à pied pour les plus vaillants d’entre nous.

En attendant que le téléphérique veuille bien nous prendre en charge, Claude et Louis gravissent la pente sur quelques centaines de mètres afin de rendre visite à la source de la Dordogne ; C’est en effet à cet endroit que la cascade de la Dore et le ruisseau de la Dogne se rencontrent pour donner naissance à la Dordogne ! Fleuve qui décidément est à l’honneur durant notre séjour corrézien.

Maintenant, un peu de sport ; Arrivés en haut du téléphérique, il nous reste encore à escalader plusieurs centaines de marches en bois pour atteindre le point culminant du Sancy, altitude 1886 m. Une partie de nos collègues parviennent au sommet, parfois entre deux nuages, tandis que les moins téméraires font demi-tour au Pas de l’Ane, altitude 1815 m , à mi parcours. Mais, nous venons tous de respirer l’air pur de la montagne dans un site grandiose.
Le téléphérique nous redescend à la station où nous attendent sagement Marie-Claude et Roger. Puis, nous reprenons la route jusqu’à Egletons.

Vendredi 24 juin :
Un dernier petit déjeuner pris ensemble à l’hôtel du Lac, et c’est le moment des adieux ; Chacun reprend la route, la tête pleine de bons souvenirs de ce sympathique rassemblement en Corrèze, en attendant de se retrouver l’année prochaine, toujours aussi nombreux et avec autant de plaisir, aux environs de La Rochelle.

Louis
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Voici les photos :







































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